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[Test] Avitron 2.0

Qui n’a jamais rêvé de voler comme un oiseau? L’Avitron permet d’approcher ce doux rêve de manière indirecte en pilotant un oiseau radio commandé. Voici le test.

Merci à myBionicBird de m’avoir prêté l’Avitron 2.0 pour la réalisation de ce test.

Je suis plus habitué aux modèles radio commandé roulants, même si je me suis déjà essayé à piloter un hélicoptère, mais un oiseau, j’étais vraiment intrigué.

L’Avitron en vidéo

Présentation :

Essais en vol (désolé pour le cadrage qui n’est pas fabuleux, c’est la première fois que j’avais la GoPro sur la tête) :

Design, Ergonomie et Qualité

Le contenu et l’aménagement de la boite sont simples mais efficaces, tout est bien calé dans des compartiments spécifiques.

On retrouve l’oiseau, une radiocommande (qu’il faut alimenter via 6 piles AA (LR6) non fournies, une paire d’ailes supplémentaire, des adhésifs d’aluminium (lests) et une notice. Tout y est.

L’oiseau a vraiment un look d’oiseau, avec des ailes bien dessinées, le bec, les yeux et les pattes peints. De près, la finition n’est pas époustouflante mais compte tenu des matières, et surtout pour le voir évoluer dans le ciel, c’est bien suffisant.

Dimensions de l’oiseau : environ 17cm, envergure 33cm. L’Avitron 2.0 est extrêmement léger (9,25g) avec son corps en polystyrène compact et aéré (pour refroidir la batterie et le moteur). Les Ailes sont une armature en plastique prolongée d’un film plastique fin, idem pour la queue.

On voit tout de suite qu’il faut le manipuler avec précaution, mais l’ensemble est bien réalisé et tout de même suffisamment robuste pour résister à des atterrissages forcés (en réalité il est tellement léger qu’aucun atterrissage ne sera vraiment violent).

Côté radio, on est face à un objet qui fait beaucoup plus penser à un jouet un peu « cheap », autant par son design que son plastique épais et sommaire.

Ceci dit, l’ergonomie est plutôt bonne, le maniement des manches fonctionnel et la conception bien pensée pour une utilisation simple et pratique. Le support rétractable pour la charge et le voyant lumineux permettent de recharger la bête n’importe où.

Globalement, l’Avitron 2.0 est un bel objet, mais reste un modèle réduit et non un jouet, l’âge minimum recommandé de 14ans est tout à fait justifié.

Spécifications:

  • Fréquence: 2.4 GHz – Multi-fréquence
  • Batterie: 55mAh Li-Poly 20C-800mA
  • La vitesse du moteur à vide: 53000 tours / minute
  • La vitesse du moteur à pleine charge: 35000 tours / minute
  • Vitesse battant des ailes: jusqu’à 17 battements d’ailes / seconde
  • Déviation Wing: 55 °; rapport poids / surface alaire: 3,22 g / dm ²

En pratique

Avant de parler vol, parlons préparation. On sort l’Avitron de sa boite, on allume la radio, on déploie le support et l’on y dépose l’oiseau (éteint) pour le mettre en charge. Facile.

Un voyant vert clignotant indique l’état de charge, et lorsqu’il ne clignote plus (comptez 8-12min environ), on sait que l’Avitron est pleinement chargé.

Il faut ensuite choisir le lieu où on le fera évoluer. Si c’est en intérieur, il faut un espace tout de même assez volumineux et sans obstacles. Un gymnase fera très bien l’affaire, pour les plus chevronnés un loft spacieux pourrait également être un bon terrain de jeu.

Pour évoluer en extérieur, il faut également un espace vide d’obstacle (pas de ligne à haute tension, pas d’arbres, de voitures ou autre). Il faut également qu’il ne pleuve pas et que le vent n’excède pas 12km/h.

Le manche des gaz (celui de gauche) au minimum, radio allumée, on peut mettre en route l’oiseau. Une petite seconde suffira à l’émetteur de la radio pour se synchroniser avec le récepteur de l’oiseau. Un voyant bleu dans le corps de l’Avitron clignote puis reste allumé lorsque la connexion est faite. Le tout fonctionne en 2.4GHz.

Le circuit imprimé intégré dans l’Avitron possède certaines sécurités, aussi il ne sera pas possible de le mettre en route si la commande de la vitesse n’est pas au minimum ou si l’oiseau est mis en charge allumé, ou allumé alors qu’il est en charge.

De même que le voyant de la radio se met à clignoter lorsque l’oiseau arrive en fin de batterie (même si on ne regarde pas forcément sa radio lorsque l’on vole).

En le tenant par le corps (par le dessous, laissant les ailes libres), on pousse les gaz aux 3/4 pour faire battre les ailes à un bon rythme, et on lance l’oiseau doucement, face au vent.

Il suffit ensuite de jouer sur la direction et les gaz (j’emploie ce terme par commodité, mais l’Avitron fonctionne avec un moteur électrique) pour le faire évoluer dans le ciel. C’est déconcertant de facilité !

Un défaut d’équilibre peut se manifester, c’est pourquoi des lestes en aluminium sont fournis. Il est également possible de jouer sur l’assiette de l’engin en modifiant la position de la queue sur 3 crans possibles.

Une personne pas du tout habituée à piloter un engin radio commandé pourra être surpris par la vitesse et la rapidité avec laquelle l’Avitron tourne et évolue, mais la prise en main reste d’une simplicité enfantine en comparaison à un hélicoptère ou même un avion radio commandés.

La seule difficulté est de savoir s’orienter dans l’espace et de toujours avoir en tête la direction de l’Avitron. L’émission peut aller jusqu’à 100 mètres, cela laisse de la marge pour rattraper une mauvaise manœuvre.

Pour le faire monter, il faut voler contre le vent gaz au maximum. Pour le faire redescendre, soit tourner rapidement, soit couper les gaz le temps d’un petit vol plané.

Lorsqu’il est bien équilibré, un virage peut-être très rapide et serré.

Son poids et sa conception font que de toutes façons, même en cas de pilotage maladroit et de chute, le risque de casse est vraiment minime, l’oiseau tombant vraiment doucement lorsqu’il n’y a plus de batterie par exemple.

Un vol dure entre 5 et 8 minutes, et la recharge sur la radio permet d’effectuer plusieurs vol sans avoir à rentrer chez soit changer les piles ou recharger des accus.

Verdict

L’Avitron 2.0 tient son pari de nous permettre de piloter un oiseau « bionique ». L’évolution dans le ciel est très réaliste et agréable, la prise en main vraiment simple, et sa conception bien pensée et bien réalisée.

En attendant la version « next gen » (voir la campagne de fonds), ce modèle est une excellente référence.

Les :

  • bien conçu, jusque dans l’aménagement de la boite
  • facile à préparer (mise en charge)
  • facile à piloter
  • se prendre pour un oiseau par transposition

Les :

  • le design de la radio, trop « jouet »

SUGGESTION

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