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[Interview] Profil d’un Gamer : Vavache (4ème et dernière Partie)

Nous arrivons au terme de cette chronique dans laquelle je vous parle de moi en tant que joueur, avec cette fois les consoles actuelles.

Mais avant de passer à la « Next Gen », revenons un peu sur quelques évènements qui me caractérisent, parce que je n’ai pas attendu l’arrivée des trophées pour exploiter les jeux à fond et faire parfois mon autiste.

Voici donc en vrac, dans le désordre, quelques moments dont je me souviens (je me permets de reprendre certains exemples que j’ai déjà utilisé dans les 3 premières parties) :

  • Finir Mickey & Donald en mode 2 joueurs, seul, en tenant les manettes avec les boutons vers le sol.
  • Me souvenir pendant des années des codes triches des 3 premiers Sonic (dans le 2, les musiques/sons à jouer dans un certain ordre).
  • Finir à fond Jumping Flash pour voir la dance des MuuMuu.
  • Rouler en sens inverse à Destruction Derby 2 et tenir le plus longtemps possible, même avec 1 seule roue.
  • Faire en speedrun Resident Evil 2 pour débloquer les costumes alternatifs (et plusieurs fois par la suite, pour le fun) : Moins de 2h30, sans sauvegarde.
  • Refaire à fond Tomb Raider pour ramasser toutes les trousses de soin, sans en utiliser une seule.
  • Jouer malgré le pouce gauche cassé et une atèle, en bougeant la croix directionnelle avec l’index et le majeur.
  • Finir Gran Turismo à plus de 100% en jouant en français et en anglais pour le changement de la marque Opel.
  • Croire bêtement au faux code de Gran Turismo en ayant tous les permis en or en moins de je ne sais plus combien de jours et je ne sais plus quoi d’autre (mais je me souviens que c’était chiant et qu’au final on ne débloquait pas la super voiture).
  • Faire des matchs en tiers temps de 20min sur NHL Hockey pour gagner plus de 70 à 0.
  • mettre des short et des maillots de la couleur du terrain sur Kick-Off pour rendre les joueurs quasiment invisibles.
  • Sur Ridge Racer, attendre 30-40 sec avant de démarrer, faire demi-tour pour jouer en mode miroir et remonter tous les concurrents, avec des sauts à 360° à l’endroit opportun à chaque tour.

La liste pourrait être bien plus longue, mais je n’ai jamais pris de note et j’ai tendance à oublier, j’en ajouterai si les souvenirs me reviennent.

Revenons-en au sujet, avec l’achat de la PlayStation 3. Comme expliqué précédemment, j’ai eu une période plutôt PC, je jouais moins, et la console bien qu’alléchante était encore cher.

Mais j’ai eu l’occasion d’en acheter une d’occasion justement, le premier modèle, rétro compatible PlayStation et PlayStation 2.

J’avais surtout envie de cette console pour pouvoir jouer à des jeux attendus à l’époque : God of War 3, Metal Gear Solid 4 et Resident Evil 5.

En attendant, je me suis fait les dents sur du Burnout Paradise, du LittleBigPlanet, j’ai découvert les joies des Buzz! Quiz, Devil May Cry 4 que j’ai vite abandonné (errer dans des niveaux plutôt vides et s’arracher les cheveux face à des Boss horriblement balèzes m’a gonflé), Racedriver Grid (jeu à la con avec un pote : mode derby, 50 tours, renverser le plus d’adversaires possibles avant d’être soit-même immobilisé, pas de rewind) etc.

Au milieu de tout cela sont arrivés les fameux trophées, équivalent des succès chez la concurrence (concurrence qui ne m’a jamais attiré soit-dit en passant), et qui divise la communauté.

Pour certains c’est inutile, pour d’autre c’est un bon moyen de frimer et de montrer qui a la plus grosse, et enfin pour d’autres, dont je fait partie, c’est juste un moyen d’exploiter un jeu au-delà de sa trame principale, un petit challenge supplémentaire qu’on est personnellement fier d’avoir relevé.

Et perfectionniste comme je suis, je ne pouvais que succomber à cette manie des trophées.

Alors je ne suis pas un gros joueur dans le sens où je ne joue pas à des tonnes de jeux, en revanche j’aime à exploiter mes jeux comme je vous l’explique depuis quelques semaines, aussi je vise plus les 100% à tous mes jeux plutôt que les platines.

Pour la petite histoire, ma PlayStation 3 FAT a rendue l’âme avec un bel YLOD lors de l’été 2010, alors que je la sollicitais énormément avec ModNation Racers à l’époque encore non patché, tout ça pour un fichu trophée buggué, comme quoi les trophées n’ont pas que du bon.

Je joue depuis sur sa petite sœur, une PlayStation 3 Slim.

L’heure est donc venue pour moi de vous parler de mon expérience sur le sujet, mes réussites, mes échecs. Ce sera l’occasion de vous parler des jeux sous un autre angle que les tests.

On notera tout de même amèrement que cette génération de console marque un point de non retour dont on se serait bien passé. En effet, avec les connexions internet qui vont bien, et la possibilité de faire des mises à jour des systèmes et des jeux, les jeux sortent désormais non finis :

  • Ils sont mis sur le marché avant d’être finalisés ou testés. Résultats, les acheteurs sont les cobayes, et il faut parfois supporter les bugs de longues semaines avant de voir un patch correctif (qui souvent apporte son lot de nouveaux bugs).
  • Les fameux DLC qui soient disant proposent du contenu additionnel et optionnel mais qui bien souvent est déjà présent sur le Blu-ray Disc et comprenant des trophées pour nous forcer la main.

Et demain, il sera sans doute obligatoire d’avoir une connexion internet pour pouvoir profiter de nos consoles (cf. les rumeurs sur la prochaine Xbox).

Ajoutons à cela que les jeux, bien que multijoueurs, offrent de moins en moins souvent d’option d’écran splitté, mais privilégie le jeu en ligne. Jouons ensemble, mais chacun chez soi.

C’est à se demander si internet est vraiment une bonne chose pour le monde vidéo ludique.

Nous le verrons bien avec la prochaine génération de consoles de jeux !

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