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Platine n°32 : Need For Speed The Run

Très attendu après le très bon Need For Speed Hot Pursuit, ce The Run aura déçu beaucoup de joueurs à sa sortie. Pourtant, j’en garde de bons souvenirs.

J’avais beaucoup aimé Hot Pursuit, tant pour son mode solo que pour son multi très fun avec la gestion de la police.

J’attendais comme beaucoup The Run avec impatience, d’autant que la présentation et la démo donnaient sacrément envie : poursuivi, avec des problèmes d’argent, vous vous lancez dans une course à travers tous les États-Unis pour tenter de résoudre vos problèmes. Une sorte de Canon Ball

à grande échelle.

Après une intro sympathique (l’aspect scénario est rarement développé sur les Need For Speed), chaque épreuve se présente sous forme d’étape, ces étapes étant réparties en chapitres.

Là où ça commence à se gâter, c’est que vous avez beau faire une grande course en vue de terminer 1er et de survivre, certaines épreuves sont des contre-la-montre. Dans d’autres, vous devez battre un adversaire qui vous dépasse en début d’épreuve, sans que cela n’affecte votre classement initial. Pire encore, à la

toute fin du jeu, vous devez battre des Boss que vous avez déjà battu (donc dépassé), là encore sans que votre classement n’ait été modifié au préalable.

Ce genre de « détails » vient quand même sacrément entacher l’ensemble qui partait plutôt bien.

A côté de cela, il fallait également supporter le système de replay limité, qui en cas d’accident ou de sortie de route (parfois même une roue hors du bitume suffisait) vous ramène à un checkpoint. Là où ça m’agaçait, c’était qu’en cas d’échec dans la première portion de la course, vous recommenciez

donc du début, mais avec un replay en moins, ce qui vous obligeait à recommencer l’épreuve si vous vouliez récupérer le replay (et donc avec le long rechargement de l’épreuve). Après avoir joué à Batman Arkham City qui gérait bien mieux cette situation, ce fût très irritant. Sans compter que le retour au checkpoint, là encore après un long chargement, surprenait souvent et il n’était pas rare de se cracher une seconde fois dès son retour sur la route.

Et le fait de se retrouver à un check point parce que les limites de la route étaient à certains endroits très mal définies était également rageant.

Heureusement pour les acheteurs patients ou moins fortunés, ces défauts ont été corrigés par la suite via un patch correctif, et je pense que l’expérience de jeu pour ces joueurs-là fût très différente, et que ce sont surtout les joueurs de la première heure qui ont réussi au travers de leurs plaintes à donner l’image négative que l’on a du jeu.

Malgré cela j’ai bien aimé l’aventure, mais j’aurai effectivement préféré ne pas connaitre ces problèmes. Heureusement qu’il est possible de terminer le jeu en « extrême » en ne faisant que la dernière épreuve à ce niveau de difficulté, sans quoi je pense que nous aurions été beaucoup à péter

nos manettes contre le mur et ne jamais platiner le jeu :

Trophée de Platine : Gagner tous les trophées Need for Speed™ The Run (05/12/2011)

L’autre mode solo qui consistait à réaliser des chronos sur des tracés de mode histoire était intéressant, et là encore heureusement que les trophées ne nécessitaient de les terminer qu’en or car certains objectifs de platine étaient costauds. J’en ai eu quelques un mais je ne cherchais pas à scorer. Si j’avais l’or, je passais à l’épreuve suivante, même si le platine me semblait accessible.

Le mode multi est également très critiquable, avec son mode 8 joueurs mais la possibilité de n’inviter que 3 de ses amis (on joue donc forcément avec 4 inconnus). Malgré cela, j’ai beaucoup aimé jouer en ligne (sans doute parce que j’arrivais fréquemment à finir 1er), et le principe des objectifs à réaliser était plutôt sympa. Les épreuves du DLC Pack Italien furent sympa également, même si les objectifs étaient trop axés sur des voitures qu’on avait rarement parmi la liste disponible.

Bien que très perfectibles pour ne pas dire complètement raté sur certains aspects, Need For Speed The Run reste pour moi un bon jeu de la licence NFS, sur lequel j’ai passé de nombreuses heures, dont la majorité en multi, ce qui est assez rare pour être souligné.

J’ai tellement aimé que j’ai porté beaucoup d’espoir sur Need For Speed Most Wanted, sans doute trop.

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