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[Interview] Profil d’un Gamer / Entrepreneur : Malik de The Guild

Je vous propose aujourd’hui l’interview d’un joueur qui a aussi pour vocation d’aider les développeurs à réaliser leurs projets de jeux vidéo. Malik Ammich l’entrepreneur qui veut changer l’industrie du jeu vidéo avec The Guild, l’éditeur de jeu vidéo nouvelle génération.

Pour ceux qui ont la flemme de lire, l’interview est disponible en vidéo en fin d’article (merci Malik pour cette chouette initiative).

  • Malik bonjour, peux-tu te présenter en quelques lignes pour nos lecteurs ?

Avec plaisir Vavache. D’abord, merci pour cet interview. Je m’appelle Malik Ammich, j’habite Paris, j’ai 34 ans, je suis entrepreneur. J’ai créé plusieurs entreprises, je suis également investisseur, mais surtout, je suis un des cofondateurs de The Guild.

  • Quel type de joueur es-tu selon toi ?

Je ne sais pas. En fait je joue à tout, toutes les consoles, tous les styles de jeux. Je joue au MMO, mais aussi à la Wii. Je suis le type de joueur qui joue vraiment à tout.

  • Quels sont tes jeux de prédilections ?

Je t’avoue qu’il y a un style de jeux qui m’obsède, je suis fou des tower defense depuis l’époque de Warcraft 3. D’ailleurs j’en ai plein sur mon smartphone. Il m’arrive même de passer des heures à y jouer au lieu de bosser (rires).

  • Quels sont les jeux qui t’ont marqué depuis ton enfance

C’est compliqué de tous les citer, mais je me souviens quand même de deux jeux qui m’ont vraiment marqué. Le premier est Mario 64, car il me permettait de faire ce que je voulais de Mario. C’est pour moi le vrai 1er jeu plateforme en 3D. Le second est Final Fantasy 7, premier RPG japonais auquel j’ai joué, ça a été pour moi une vraie claque.

  • Quel est ton dernier jeu coup de cœur ?

À vrai dire, je n’en ai pas. En ce moment je trouve que tous les jeux se ressemblent un peu, surtout ceux sur smartphone. Toutefois, si je devais en citer un, ce serait Hearthstone, qui m’a mis une vraie claque, en partie parce que c’était la première fois que je jouais à un jeu de cartes. Mais cela fait déjà un moment qu’il est sortit.

  • Le jeu vidéo, tu ne fais pas qu’y jouer, tu as aussi l’envie d’accompagner les gens qui les font. Pour cela tu as créé The Guild. Tu proposes déjà des vidéo dans lesquelles tu présentes de façon originale ton projet, mais pour nos lecteurs, peux-tu présenter ce qu’est The Guild en quelques lignes ?

Oui, bien sûr. Comme l’indique notre nom, nous sommes une véritable guilde. L’idée est de prendre ce qui se fait dans les guildes de jeu vidéo et de le transposer dans la réalité. J’ai d’ailleurs moi-même été dans de nombreuses guildes de MMO. Je suis le maître de guilde. Nous avons des officiers, des membres, des levels, des hauts faits, ainsi qu’un système de recrutement comme dans une vraie guilde. Voilà pour le coté fun du projet. Pour le côté sérieux, The Guild accompagne tous les développeurs de jeux vidéo qui veulent devenir entrepreneurs et créer leur studio de développement.

 

  • On comprend l’objectif de The Guild, mais concrètement, comment cela va fonctionner ? Qui peut solliciter The Guild ?

Sans te dévoiler tous nos secrets, nous faisons tout pour les accompagner afin de leur permettre de réussir. Nous avons 3 piliers sur lesquels ils peuvent s’appuyer.

Le premier est le pilier de la communauté. Pour résumer en une phrase, que tout le monde connaît et qui a un vrai sens chez The Guild, chez nous c’est « un pour tous, tous pour un ».

Le deuxième est le pilier de l’éducation. Il s’agit d’apprendre à nos membres comment devenir entrepreneur. Nos membres sont des génies en tant que développeurs, mais ils n’ont pas encore l’esprit d’entrepreneur. En effet, être entrepreneur n’est pas inné, cela s’apprend. C’est un peu comme le sport, il y a des règles à respecter, des erreurs à ne pas faire, et c’est en s’entraînant que l’on devient bon. C’est pour cela que nous offrons des cours, des séances d’XP, des instances. Notre but est qu’ils deviennent des serial entrepreneurs.

Le troisième et dernier pilier est l’accompagnement. Nous accompagnons nos membres dans tous les domaines. Aussi bien dans le domaine juridique que dans les relations entre associés ou avec les éditeurs. Cet accompagnement a pour but de maximiser leurs chances de réussite.

  • Si nous ne sommes pas dans le milieu, mais que nous aimons les jeux vidéo, peut-on participer d’une quelconque façon à The Guild ?

Bien sûr. The Guild est dédié à 100% au jeu vidéo, et nos membres sont uniquement des développeurs de jeux vidéo qui veulent devenir entrepreneurs. Mais tous ceux qui gravitent autour de l’écosystème du jeu vidéo, comme toi Vavache, peuvent rejoindre The Guild pour nous offrir plus de visibilité.

Actuellement, nous sommes également à la recherche d’officiers. C’est-à-dire des personnes spécialisées dans des secteurs bien précis. Ainsi, tous ceux qui veulent apporter leur savoir faire dans l’industrie du jeu vidéo peuvent entrer dans The Guild, qu’ils soient amateurs ou professionnels.

  • Sans dévoiler tout tes petits secrets, tu as une technique d’approche pour étendre ton réseau originale et efficace, est-ce que ça paie vraiment ? Aujourd’hui, où en est le projet ?

Il est vrai que nous avons une approche originale, merci de le souligner. Cela est normal puisque nous sommes des artistes qui s’adressent à d’autres artistes. Pour ce qui est du projet, nous sommes nouveaux mais cela se passe plutôt bien. Notre projet n’est lancé que depuis trois mois (en septembre 2015) et nous avons déjà eu pas mal de retours, pas mal de postulants, ce qui est plutôt cool. Nous sommes très contents de nos débuts.

  • Est-ce qu’il y a des styles de jeux ou des profils de développeurs que tu aimerais plus que d’autres voir intégrer The Guild ?

The Guild ne recrute pas en fonction des projets, mais des personnes. Certains ont parfois du mal à comprendre cela au début, mais finissent par l’accepter. The Guild s’intéresse uniquement aux développeurs, à leurs talents et surtout à leur ambition. Ce choix de miser sur les personnes et non sur les jeux s’explique par deux raisons.

D’une part, personne ne peut prévoir le succès ou l’échec d’un jeu. Par exemple, personne n’avait prévu le succès de Flappy Bird ou Minecraft.

D’autre part, nous misons sur le long terme. En effet, il se peut qu’un développeur vienne nous présenter un premier jeu qui ne nous plaît pas, mais nous ne le rejetons pas car le deuxième, le troisième , voire le quatrième ou cinquième jeu qu’il développera sera peut-être le bon. Nous ne pouvons pas voir à court terme et risquer de passer a côté du prochain Fez, du prochain Mario ou Tomb Raider. Tout ceci explique pourquoi nous misons sur les humains, pas sur les projets.

  • Un dernier mot pour les lecteurs de Vavache.fr ?

Avec plaisir Vavache. Je veux m’adresser à tous les lecteur de Vavache.fr et je sais qu’ils sont nombreux. Sachez que si vous voulez créer des jeux vidéo, que ce soit par passion ou par kiff, cela est possible aujourd’hui. Vous n’avez plus besoin de faire des années d’études et de travailler ensuite chez un éditeur ou dans un studio. Si vous souhaitez apprendre à coder et apprendre le logiciel Unity, vous pouvez le faire sur internet, qui offre tous les outils. Ensuite , vous pourrez créer des jeux vidéo par vous-mêmes.

Et si vous voulez aller plus loin en devenant entrepreneur pour essayer de vivre de votre passion, vous serez les bienvenus chez The Guild. Mais surtout, dès que vous aurez fait un jeu, prévenez Vavache, qui prendra plaisir à parler de vous et de votre création (NDVavache : je confirme).

  • Malik, merci pour ta participation à cet interview, et bonne chance pour ton projet The Guild.

Merci Vavache pour ton attention et ton intérêt. Bonne chance à toi et continue comme ça. Tchao.

Retrouvez également The Guild :

Malik m’a fait la bonne surprise de réaliser l’interview en vidéo :

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