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[Complétion] 100% PSN n°8 : Journey

Si je devais évoquer un jeu en cette année 2012, malgré le fait d’avoir joué à d’autres très bons jeux, je citerai Journey. Si Flower m’avait touché, ému, Journey a su me donner une nouvelle claque vidéoludique.

Malgré un prix un peu élevé pour une durée de vie annoncée assez courte, je n’ai pas hésité une seconde à acheter ce jeu. Thatgamecompany m’avait déjà bluffé avec Flower, et j’étais impatient d’être à nouveau touché émotionnellement par un jeu vidéo à part.

Bien que je savais que le jeu avait été conçu pour se jouer en coopération en ligne, avec de parfaits inconnus, je ne pouvais pas renier mes habitudes, j’ai donc lancé ma première partie avec l’idée que je ne me préoccuperai pas des autres joueurs. J’aime découvrir un jeu à mon rythme et à ma façon, et je n’aime pas qu’on me tire par la main dans des niveaux que je ne connais pas.

Mon avatar se lève dans un désert de sable grandiose, et je commence à explorer ce monde qui m’entoure. J’aperçois du sable à perte de vue, et çà et là des formes, de la faune et de la flore. A un moment, j’entends puis je vois un congénère au loin. Je l’ignore.

Un peu plus loin, alors que j’avançais vers la découverte de mon monde et de mon moi intérieur, je croisais d’autres compagnons, qui tantôt me dépassaient et filaient, tantôt cherchaient à sympathiser. J’avais en tête un trophée qui nécessitait de rester assis un moment aux côté d’un compagnon, si bien que dès que j’en apercevais un, assis, j’allais me poser à côté. Par chance, rapidement l’un d’eux resta assis suffisamment longtemps pour le trophée (20 secondes tout de même). Je pu alors reprendre ma route en bon solitaire que je suis, en ignorant les âmes perdues qui semblaient vouloir me suivre ou me guider. Il m’arrivait même de leur tourner le dos ou de rebrousser chemin. C’était ma quête, mon aventure.

Toutes ces rencontres m’auront tout de même permis d’obtenir le trophée demandant de faire durant l’aventure au moins 10 rencontres.

Environ 2 heures plus tard, des étoiles pleins les yeux et les oreilles, je terminais le jeu. Magnifique, poétique, tripant.

C’est seulement au moment du générique de fin que l’on découvre le pseudo des joueurs que l’on a rencontré. Le système est finalement intéressant, de jouer avec de parfaits inconnus, sans connaitre leur nom et sans pouvoir communiquer avec eux, ni dans le jeu ni en dehors.

Il me restait encore quelques trophées à obtenir, dont des quêtes (trouver des objets) et le fait de terminer le jeu en ayant effectué la plupart du voyage avec le même partenaire. J’étais à présent prêt pour cela, mais les autres le seraient-ils ?

Il commençait à se faire tard (plus d’1h du matin), mais j’avais trop envie de refaire une partie. Mes premiers pas se firent en solitaire, je ne rencontrais personne.

Et puis j’aperçus un compagnon. Étrangement, alors que j’étais vêtu de rouge comme tous mes semblables, lui était habillé en blanc, et son écharpe était extrêmement longue. J’en déduisis qu’il avait bien progressé dans le jeu et sans doute découvert des éléments qui m’avaient jusqu’à lors échappés.

Je m’approchai, il fit de même, et après quelques échanges de sifflements (le seul contact possible), il fit mine d’avancer, mais en m’attendant. Je décidai donc de le suivre. Et si parfois je m’orientai vers un lieu que je n’avais pas exploré, il m’attendait ou revenait vers moi.

Et c’est ainsi que mine de rien, un peu plus de 2h plus tard (3h heure du matin passé donc), j’achevais pour la seconde fois consécutive Journey, cette fois main dans la main (au sens propre à quelques pixels près) avec un compagnon, un guide, qui a fait de cette deuxième partie une expérience vraiment magique et unique. Je ne sais pas expliquer avec des mots ce que j’ai ressenti au cours de cette partie, mais nous avions réussi à nous comprendre sans communiquer, et c’est là toute la puissance de ce jeu vraiment sublime.

Inutile de vous dire que j’étais impatient de découvrir le pseudo de mon camarade afin de lui envoyer un message de remerciement. Et c’est à ce moment-là que toute la magie de cette expérience unique a pris encore plus de sens : PaulVerlaine. C’était son pseudo, en hommage au poète français. Comment achever de meilleure façon ce trip poétique ?

Un grand merci à toi PaulVerlaine, et sache que même si nous n’avons pas eu l’occasion de jouer ensemble sur d’autres jeux depuis, je garde à jamais un excellent souvenir de cette tranche de vie.

(15/03/2012)

Le lendemain, j’ai fait une 3ème partie pour achever ma quête de trophées, et ayant obtenu à mon tour la tenue blanche du sage, j’ai également revêtit le rôle du guide pour assister quelques compagnons. Cette nouvelle expérience fût assez agréable à jouer également.

Je ne peux pas vous garantir de vivre la même expérience que moi à ce jeu, mais je pense qu’il y aura forcément des moments forts, et qu’il faut absolument y jouer au moins une fois.

Si vous rencontrez des difficultés avec certains trophées, j’ai mis à disposition ce guide.

SUGGESTION

Une réflexion sur “[Complétion] 100% PSN n°8 : Journey

  • Faucon Bleu

    Ce jeu m’a très agréablement surpris à moi aussi. Depuis le temps que je voulais le tester (depuis sa sortie, quoi), et depuis que j’ai testé sa démo il y a 3 mois, j’ai enfin pu profité de ce jeu qui m’a été vivement recommandé par beaucoup de joueurs, players du site [We Are PlayStation-> et notamment {{Vavache}}.
    Et sans exagérer, ce jeu serait clairement mon jeu préféré, s’il avait duré 5-6 heures. Car son seul problème (même si c’est pas vraiment un problème vu la qualité du jeu), c’est sa durée de vie qui est trop courte pour moi. Bon, il rentre quand même dans mon Top 5 de mes jeux PS3 préférés (sans compter les trilogies cultes PS2 remasterisées en HD).
    Merci beaucoup à tous les players de m’avoir vivement conseillé ce jeu, et particulièrement à toi, {{Vavache}}, qui m’a également permis d’y jouer plus tôt que prévu 😉

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