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[Test] Journey

Disponible depuis une semaine sur le PlayStation Store pour les abonnés PlayStation Plus, mais depuis ce mercredi seulement pour autres, j’ai craqué pour ce jeu, et je ne peux qu’avoir envie de vous en parler.

Avant-propos

Alors que beaucoup jouent la facilité en sortant des suites de suites, des remakes HD ou des « machin-like » (que ce soit pour les jeux-vidéo, les films, les séries ou encore les livres…), certaines sociétés tentent de sortir des sentiers battus pour nous offrir une expérience de jeu originale.

C’est le cas de ThatGameCompany, qui nous a déjà proposé par la passé des ovnis comme flOw et Flower, et qui revient avec ce Journey.

Histoire

Le jeu, bien qu’il raconte une histoire, n’est pas présenté avec un background. L’histoire, vous la créez, la vivez, la découvrez, l’interprétez.

Sans tout vous révéler, ce qui serait dommage, disons que vous incarnez un personnage qui se retrouve on ne sait comment dans un désert de sable, et que vous allez découvrir cet univers en tentant de vous rapprocher de la cime d’une montagne.

(Si vous avez accepté les accords d’utilisation), vous allez très certainement rencontrer sur votre route un autre individu qui vous ressemble. Libre à vous (et à lui) de faire la route ensemble, ou de poursuivre seul. Dans le second cas, il n’est pas impossible que vous rencontriez d’autres âmes errantes, mais toujours une à la fois.

Vous ne connaitrez pas l’identité des personnes rencontrées avant le générique de fin, et il est impossible de choisir vos compagnons de route, cela renforce l’immersion dans un monde inconnu.

Journey, c’est cela. La découverte d’un monde, dont vous ne connaissez rien, la rencontre d’autres êtres, des choix, un état d’esprit.

L’ensemble est beau, coloré, poétique, émouvant, captivant.

Commandes & Jouabilité

Les commandes sont on ne peut plus simplistes : avec le stick gauche, vous dirigez le personnage. Avec l’inclinaison de la manette Sixaxis ou le stick droit, vous contrôlez la caméra.

Autant faire mouvoir un pétale en penchant la manette dans Flower était intuitif et très agréable, autant la gestion de la caméra reste plus naturelle et pratique au stick analogique. Mais vous avez le choix (les 2 commandes sont actives simultanément).

Reste la possibilité de sauter/planer dans certaines occasions avec , et communiquer/interagir avec .

C’est tout, et c’est bien suffisant.

On cherchera au début à vouloir faire plus, puis on se laissera imprégner par l’univers poétique, posée, et finalement ces commandes sembleront naturelles.

Durée de vie

C’est le seul point noir du jeu (combiné à son prix) : il est beaucoup trop court !

Mais cela comprend des avantages : une fois le périple commencé, il est très difficile voire impossible de s’arrêter en cours de route. On veut avancer, connaitre le but. De ce fait, pouvoir faire une partie d’une traite sans y passer la journée est plutôt une bonne chose.

A côté de cela, jouer à Journey est tellement rafraichissant qu’on a envie d’y retourner. Pour vous dire, j’ai commencé le jeu tardivement hier soir, et sitôt mon premier périple achevé, j’ai recommencé, jusqu’à le finir une seconde fois. Grosso modo j’ai dû jouer de minuit à presque 4h du matin.

Et aujourd’hui encore j’y suis retourné, avec toujours autant de plaisir, même si au fur et à mesure de la progression la façon de jouer évolue.

Le fait qu’il soit court est également gênant dans le sens où l’on souhaiterait vivre plus souvent ce type d’expérience vidéo ludique.

Trophées

Les trophées sont relativement faciles, surtout si vous faites d’agréables rencontres sur votre route qui sauront vous guider quand nécessaire.

Ils sont sympathiques à obtenir, on a envie de les obtenir, et c’est à la portée de presque tout le monde.

Je vous conseille de ne pas vous en soucier lors de votre premier périple, ni même de les lire, vous aurez bien l’occasion de vous en occuper lors des parties suivantes.

Vous pouvez consulter mon guide.

Bande son

C’est un élément très important dans Journey, au moins autant que les graphismes et le gameplay. Comme pour Flower, les musiques et les sons contribuent à vous plonger dans cet univers poétique, merveilleux, imaginaire.

Vous pouvez écouter les musiques du jeu, composées par Austin Wintory, à cette adresse : http://soundcloud.com/awintory/sets/journey.

Trailer Officiel

Verdict

Journey est une pure merveille. On oublierait presque en y jouant que l’on joue à un jeu vidéo. C’est beau, c’est envoutant, on prend beaucoup de plaisir à découvrir, comme on veut, seul ou en accompagnant un autre joueur. On aura également beaucoup de plaisir à rejouer, car si les premières parties vous serez cet être qui ne connait pas ce qui l’entoure, lors des parties suivantes si le cœur vous en dit vous pourrez très bien jouer les mentors, ce qui donne une toute autre dimension aux parties.

Dommage qu’il soit si court et que son prix soit un peu trop élevé.

Les :

  • Un jeu vidéo qui change des jeux vidéo
  • Excellent à découvrir et à redécouvrir
  • L’ambiance (graphismes, musiques, gameplay)
  • L’expérience multijoueur avec de parfaits inconnus

Les :

  • Trop court (on en veut encore !)
  • Un peu trop cher (parce que trop court)

2 réflexions sur “[Test] Journey

  • PaulVerlaine

    Dommage de pas y avoir retrouver mon nom dans cet article. 😉 Ce fut un très beau voyage 🙂

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    • Vavache

      Chut 🙂 c’est parce que je prévois de le faire dans un autre article, et au moment de la mise en ligne de celui-ci je n’avais pas encore ton aval.

      Répondre

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