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[Test] [PS3] The Unfinished Swan

Dans les jeux vidéo, on a les licences avec des suites qui s’enchainent, des reboots, des jeux qui tentent d’égaler cette première catégorie mais qui ne sont pas aussi réussis, des licences qui s’appuient sur la notoriété d’un film ou autre, et puis il y a des petits jeux, qui se démarquent par leur originalité mais qui sont tout aussi intéressant à jouer si ce n’est plus. The Unfinished Swan en fait assurément partie.

Crédits

  • Plateforme : PS3 via le PlayStation Store uniquement (support du test)
  • Date de sortie :24/10/2012
  • Développeur : Giant Sparrow
  • Distributeur : Sony
  • Nb de joueurs : 1
  • Online : Non
  • PEGI : 7
  • Périphériques : PlayStation Move (facultatif)

Menus & Modes de jeu

Vous êtes un jeune garçon, Monroe, et vous avez la nostalgie de votre défunte maman. Un jour, vous vous apercevez que ses fameux tableaux non finis ont disparu. Vous décidez de partir à la recherche de votre préféré, le Cygne inachevé. Vous découvrez une porte dont vous ignoriez l’existence.

C’est ainsi que vous vous retrouvez dans un monde tout blanc, tellement blanc qu’on ne distingue pas les mur ni le moindre obstacle. Heureusement vous êtes muni d’un pinceau qui vous permet de lancer des boules de peinture noire. Grâce à cela vous pouvez distinguer des éléments du décor et vous repérer. Des empreintes du cygne et certains éléments dorés vous aideront également à vous situer.

En poursuivant le cygne, vous découvrirez un monde qui prendra petit à petit des couleurs et dont l’histoire vous apparaitra plus claire.

Commandes & Jouabilité

Le jeu se présente comme un FPS, c’est à dire que vous ne voyez pas le personnage, vous voyez directement ce qu’il voit. Au centre de l’écran, vous avez un viseur qui permet de se repérer et de viser pour lancer vos boules de peinture.

Vous vous déplacez avec le stick gauche, vous déplacez la vue avec le stick droit, vous pouvez sauter (), « tirer » ().

Sur votre route vous trouverez des ballons parfois bien cachés, ainsi que des zones de texte à découvrir, qui racontent une partie de l’histoire.

La récolte de ballons permet de débloquer des jouets, allant du radar de ballons (pour les trouver plus facilement) au fusil à peinture.

Graphisme & Animation

De par son concept, les graphismes sont très minimalistes. Ils sont cependant très agréables et l’évolution que subissent les décors est magnifique.

Comme quoi on peut faire de choses simples quelque chose de très joli.

Bande son

La musique est un élément clé de ce jeu. Tout commence dès le lancement depuis le menu xmb, avec une musique style boite à musique. C’est très doux et très poétique, et contribue grandement à l’ambiance féérique qui plane sur le jeu.

Et quand la musique s’estompe, c’est pour mieux que l’on entende le bruit du vent, de la mer, des boules que vous lancez.

Les phases de narration sont également très agréable à écouter.

Durée de vie

Il ne faut pas se leurrer, ce type de jeu est bien souvent malheureusement trop court. Ceci étant, en parcourant le jeu, en prenant le temps de découvrir les décors et en cherchant tous les ballons et les textes, The Unifinished Swan à tout de même de quoi occupe 5 heures ou plus.

Sans comparer le jeu à Journey dans le style, on fera tout de même le paralèlle pour son côté poétique, son prix et sa faible durée de vie. Mais The Unfinished Swan est tout de même sensiblement plus long si vous ne foncez pas sans vous préoccuper du décor (mais si vous jouez de la sorte, ce jeu n’est pas fait pour vous).

Trophées

Il n’y a que 10 trophées, dont 4 liés à la progression dans les 4 chapitres du jeu. Les autres demanderont d’être plus curieux et de trouver tous les ballons cachés, les textes et d’autres petites surprises.

Les jouets que l’on débloque permettent de vous aider dans vos objectifs.

Le seul trophée qui présente une vraie difficulté est le trophée minimaliste qui consiste à terminer le premier niveau en lançant uniquement 3 boules de peintures.

Trailer Officiel (attention spoil)

Verdict

The Unfinished Swan est un jeu qui sort de l’ordinaire, avec un concept tout bête mais magnifiquement mis en œuvre et doté d’une réalisation de toute beauté.

On lui reprochera de se terminer trop rapidement et de ne peut être pas assez explorer d’autres possibilités.

Les :

  • frais et poétique
  • enfin un FPS pour tous
  • facile à prendre en main
  • captivant

Les :

  • court
  • un peu cher (12,99 euros)

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