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[Évènement] Gamescom 2016 : Bigben

Retour sur les différentes présentations de l’éditeur Bigben auxquelles nous avons pu assister à la Gamescom 2016 : 2Dark (avec Frédérick Raynal), Handball 17 et surtout WRC 6 (avec Sébastien Chardonnet). J’avais également assisté à une présentation des produits Nacon dont je vous parlais dans cet autre article.

Merci à Bigben de nous avoir reçu à plusieurs reprises pour ces différentes présentations et merci à l’agence de communication en charge de Bigben pour son accueil.

Si vous l’aviez manqué, jblaster et moi vous faisions par de nos impressions en direct du salon :

J’ai envie de vous présenter ces titres par ordre de préférence.

Handball 17

Handball 17 est comme l’on pouvait s’en douter la suite de Handball 16, à qui les joueurs reprochaient un manque de dynamisme et de réactivité de l’IA. La personne qui nous a présenté le jeu nous l’a assuré, ces aspects du jeu on été retravaillés, même si dans la version build que nous avons vu et que jblaster a essayé, ça manquait encore de pêche pour en faire un jeu très fun, dynamique et surtout attrayant pour tous.

Je ne suis pas en train de dire que le jeu est mauvais, nous en avons vu trop peu pour nous faire un avis ferme et définitif. Mais il nous est plus apparu comme un jeu pour les fans de handball, à l’instar du jeu de rugby du même éditeur pour les fans de rugby : le jeu est jouable, comprend de nombreuses licences officielles (2D allemande et française, 82 équipes officielles, 5 championnats), et c’est le seul du genre.

Il y a des éléments intéressants, comme la vue derrière l’équipe attaquante, comme dans les jeux de football américain, ce qui permet une bonne lecture du jeu et une bonne réactivité. Mais il est également possible de mettre une vue TV en diagonale (assez déroutante) ou une vue horizontale du terrain. Toute l’interface a été refaite.

Le jeu affiche les touches d’action qu’il est possible d’exécuter ce qui est assez pratique pour les joueurs peu habitués, et il y a un système d’action avec passe que vous pouvez préparer là encore grâce à des indications à l’écran.

La seule ombre au tableau, comme je le disais en préambule, c’est un manque de dynamisme encore présent dans cette édition 17 (il reste encore un peu de temps à l’équipe de développement pour y remédier). A plusieurs reprises jblaster s’est retrouvé face à une défense presque figée, tellement perturbant qu’il ne savait plus trop lui même quoi faire et où bouger.

Il est possible de jouer à 2 en ligne ou en local.

Si vous avez appréciez Handball 16 vous ne pourrez qu’aimer cette nouvelle mouture, pour les autres, je le conseillerais si vraiment vous vivez handball.

Handball 17 est prévu pour octobre.

2Dark

J’avais accepté ce rendez-vous sans savoir grand chose du jeu, si ce n’est qu’il était conçu par Frédérick Raynal, connu et reconnu pour son travail sur Alone in the dark et Little Big Adventure. C’est lui même qui faisait la présentation de son nouveau bébé, 2Dark, d’une manière très impliquée et passionnée. Trop peut-être, au point que j’ai été un peu dérouté entre ses propos et ce que l’on voyait à l’écran. Le projet est très bien conçu et bien pensé dans son esprit, mais je trouvais que la réalisation manquait peut-être d’ambition, qu’elle était d’un autre temps. Alors le côté rétro est très en vogue en ce moment, mais ça n’était pas ça… Ceci étant, même si je n’ai pas franchement accroché au concept, je ne peux que féliciter le monsieur pour sa plaidoirie, sa passion et tout le travail de réflexion qu’il y a eu sur le gameplay.

2Dark est un survival horror de réflexion à solutions multiples. Vous incarnez Monsieur Smith, un ancien flic qui a perdu sa fille dans de tristes circonstances  qui sombre dans l’alcool et la cigarette. Lorsqu’il apprend en lisant les journaux que des enfants disparaissent, il ne peut s’empêcher de vouloir mener l’enquête et faire justice. Et hop, vous voila propulsé dans un univers sombre, glauque, triste, où des serial killers barrés voire parfois un peu simplets kidnappent des enfants innocents. Votre objectif dans chacun des 6 niveaux est de sauver les enfants bien évidemment, mais aussi de faire arrêter les tueurs ou de les tuer. Vous avez également d’autres objectifs annexes incitant au scoring et à la rejouabilité, comme ne jamais vous faire repérer, ne tuer personne etc. La grande particularité de 2Dark, c’est qu’il n’y a pas une solution à chaque énigme. Les possibilités sont nombreuses au point que Monsieur Raynal et son binôme ainsi que les personnes qui ont testé le jeu trouvent encore de nouvelles approches et de nouvelles façons de passer certains obstacles.

Sur le papier, 2Dark est fabuleux dans le concept. On ajoutera de bonnes idées, comme la sauvegarde en fumant sa cigarette tranquillement dans un coin, mais en sauvegardant/fumant trop souvent, vous toussez et vous pouvez vous faire repérer. De même qu’il a été décidé de proposer une vue du dessus, bien que l’idée soit d’explorer des lieux et pièces, car la découverte d’un lieu dans le jeu est finalement bien plus proche de celle que l’on fait dans la vraie vie qu’avec une vue à la première personne qui nous met des œillères. Quant aux bruits, le choix a été de les représenter visuellement, là encore pour illustrer de manière plus réaliste : quand on entend un bruit on sait d’où il vient. Ça peut sembler curieux dit comme ça, mais en le voyant c’est très parlant.

Alors finalement, si le principe du jeu est bon, si les idées sont bonnes, pourquoi 2Dark ne m’emballe pas ? Et bien par son rendu pour commencer. Je n’ai rien contre l’effet rétro et la pixellisation, j’avais vraiment bien aimé Lone Survivor. Ici on a des environnements à plat vus du dessus avec des personnages à plat mais un rendu 3D mieux défini, et ça ne colle pas trop, et ça manque de finesse. Quant au gameplay, la liberté est trop grande et l’on peut facilement errer plusieurs dizaines de minutes voir des heures à chercher une solution en vain.

Il y aura un public pour 2Dark j’en suis certain, ne serait-ce que les fans qui étaient à la présentation avec nous, mais 2Dark reste pour moi un jeu assez hardcore et barré qui ne plaira pas à tout le monde.

WRC 6

On termine avec un jeu que vous êtes je pense beaucoup à attendre, ou en tout cas qui vous intrigue. C’est en effet ma vidéo de la Gamescom qui a le plus fonctionné. Et il faut dire que ce WRC 6 s’annonce vraiment ambitieux et fait table rase avec le passé. Le studio de développement est reparti de zéro plutôt que de reprendre les bases de WRC 5, afin de proposer un jeu plus réaliste. Ils ont également fait appel à l’expérience du pilote Sébastien Chardonnet (qui était présent et disponible lors de la présentation) pour travailler sur le comportement des véhicules, le pilotage et le rendu des tracés.

Il en résulte un jeu de courses de rallye bien plus en adéquation avec les standards actuels. Les routes sont pleine d’aspérités, de trous, de bosses, de variation de largeur, et même sur le peu de temps que nous avons pu l’essayer, nous avons pu ressentir tout ces éléments (le matériel à disposition aidait aussi à bien s’immerger il faut le reconnaitre).

La voiture a un comporte plus réaliste, avec un poids qui se ressent et une inertie crédible, qu’il faudra apprendre à maitriser. Sébastien Chardonnet durant sa démonstration nous a d’ailleurs montré ses talents lors d’un passage de chicane alors qu’il nous expliquait un des aspects du jeu et qu’il a été distrait quelques secondes. Il a pu rattraper la voiture comme il l’aurait fait dans un vrai rallye, chose qui n’aurait pas été possible dans le précédent WRC.

Les courses se déroulent dans des environnements plutôt jolis et bien détaillés.

Bref, WRC 6 signe le renouveau de la licence, et MathMcFly aura la chance de se rendre ce soir à une présentation pour s’y essayer lui aussi et vous donner ses impressions.

WRC 6 est prévu pour le 7 octobre sur PlayStation 4, Xbox One et PC (Steam). Si vous précommandez le jeu, vous pourrez obtenir en bonus la YARIS WRC Test car (Toyota Gazoo Racing) :

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